Les cercles du silence démarrent à Liège ce mercredi 30 janvier à 18 heures autour du Perron, Place du Marché à Liège!
Comme vous l'avez sans doute appris, ce mercredi 23 janvier une premier cercle du silence a eu lieu à Bruxelles, Place du Congrès, à l'initiative de l'UDEP Bruxelles, des sans papiers grévistes de la faim de la rue Royale, et des nombreux mouvements, associations, syndicats, qui les soutiennent.
Appel a été lancé à mener la même action tous les mercredis à 18 heures dans les différentes villes du pays.
Pourquoi des cercles du silence?
Parce que depuis novembre 2005, occupation de l'église Saint -Boniface, tout a été mis en oeuvre par les sans papiers et leurs soutiens : plus de 40 occupations d'églises ou de bâtiments civils, des dizaines de manifestations, d'interpellations, plusieurs longues grèves de la faim... pour réclamer la régularisation, seule réponse à la précarité et à l'exploitation quotidiennes vécues par les sans papiers.
Tout a été dit. Rien n'a été obtenu...
Sans slogans, sans cris, le rassemblement se déroulera dans le silence. Notre silence signifiera qu'on a déjà tout dit sur la question et qu'il est temps pour les politiques d'agir, de tout faire pour que leurs promesses ne restent pas lettres mortes.
Les sans papiers attendent, depuis longtemps: ils ont vainement espéré la régularisation au moment du vote de la réforme de l'asile en juillet 2006 ; ils l'attendent depuis les élections de juin 2007... Ils ne peuvent plus attendre, alors que chaque jour nombre d'entre eux, y compris de nombreuses familles avec enfants scolarisés, sont placés en détention dans les centres fermés puis expulsés!
Ces derniers jours, les représentants politiques d'ECOLO, du PS, du CDH ont rappelé leurs engagements en matière de régularisation. Nous leur demandons d'intensifier leur pression!
Ce que nous demandons en urgence aux représentants politiques:
- que le gouvernement intérimaire englobe la question de la régularisation dans son programme d'urgence
- un moratoire sur les expulsions tant qu'un accord n'est pas intervenu en matière de régularisation.