Je viens de recevoir ce qui suit. Faites suivre massivement svp.
Je me permets d'ajouter que les grévistes de la Maison de l'Amérique Latine en sont à leur 72ème jour de grève de la faim. Allons tous en masse à la manifestation pour Samira Adamu ce samedi à 14h30 et à l'ULB, lundi à l'auditoire Janson lundi 22/09 à 13 heures.
PEUT-ON PRÉTENDRE NE RIEN VOIR PENDANT QUE L'ON MEURT SUR LE CAMPUS ?
Depuis le mois d'avril, 75 personnes sans papiers occupent un bâtiment de l'ULB dans le but d'interpeller le monde universitaire et politique sur leur sort. Ils réclament le droit pour l'ensemble des sans-papiers d'avoir une vie normale : travailler, étudier, ou tout simplement se promener dans la rue sans craindre d'être arrêtés et de se retrouver en centre fermé ou d'être expulsés.
Mais cet été, après 3 mois d'une occupation qui fut un exemple de pratique démocratique et devant l'absence de réponse tant de l'Office des Etrangers que de la Ministre de l'Immigration, Annemie Turtelboom, et du gouvernement fédéral, le désespoir s'est doucement installé. Ils se sont alors engagés dans une grève de la faim, seul type d'action ayant mené la ministre de l'Immigration à régulariser des occupations de sans-papiers.
Aujourd'hui, après plus de deux mois sans s'alimenter, leur état de santé est alarmant. Alors que leur souffrance n'a toujours pas été entendue, la possibilité d'un drame plane maintenant sur la lutte de ces hommes et ces femmes déterminés à aller jusqu'au bout pour obtenir le droit de vivre dans la dignité.
C'est pourquoi la délégation étudiante de l'ULB (BEA) et le Comité d'Actions et de Soutien de l'ULB aux sans-papiers (CAS) appellent, avec le soutien du Président de l'ULB, M. Vanherweghem, à une Assemblée exceptionnelle de la Communauté universitaire élargie à toutes celles et tous ceux qui ne peuvent accepter cette situation indigne, ce
lundi 22/9, à 13h00, dans l'auditoire Janson.
Nous souhaitons rassembler les étudiants, chercheurs, assistants, profs et personnel de l'ULB pour discuter d'une question simple : « Pouvons–nous poursuivre nos activités quotidiennes pendant que l'on meurt sur le campus ? Pouvons nous mener nos recherches, aller au cours, étudier, travailler en prétendant ne pas assister au drame qui se joue sous nos yeux ? ».
Nous appelons donc l'ensemble des cercles et bureaux étudiants à diffuser massivement en leur sein et à leurs contacts cet appel à mobilisation pour lundi. Que ce soit via votre site web, par mails, sms, descentes d'auditoires ou encore en nous aidant à tracter, afficher (tracts et affiches disponibles au BEA, 4ème étage du bâtiment des PUB au Solbosch).
