Pour l'Office des etrangers tout va bien dans les centres fermes et MSF raconte des histoires !
| Focalisation sur l'accompagnement humain dans les centres fermés |
| Il est regrettable que « Médecins sans Frontières » s'adresse à la presse à la suite de ses visites dans les centres fermés. L'accès aux centres a été accordé à MSF comme à d'autres organisations non gouvernementales. Ci-dessous quelques objections sérieuses contre le communiqué de presse de MSF : 1. Un service médical indépendant. Le service médical d'un centre se compose de 1 à 2 médecins et de plusieurs infirmières. Durant son séjour dans un centre, chaque résident est suivi tant sur le plan médical que psychologique. Les médecins des centres fonctionnent sur le plan médical de façon indépendante. Les médecins peuvent, s'ils le souhaitent, faire appel à des spécialistes externes. Les résidents également d'ailleurs. 2. Recherche de l'accueil le plus adapté. C'est un fait que des résidents ayant un comportement problématique sont placés dans les centres sans qu'auparavant l'Office des Etrangers en soit informé. Dans ce cas, l'Office des Etrangers cherchera le plus rapidement possible la solution la plus adéquate : entre autres, on recherche la famille de l'intéressé, ses antécédents, et un accueil et accompagnement les plus adaptés. Le cas échéant, on demandera un avis psychiatrique. Trouver une structure d'accueil adéquate n'est toutefois pas évident pour des personnes qui ont un problème psychiatrique ou de comportement et qui se trouvent illégalement sur le territoire. Souvent les institutions spécialisées refusent de les accueillir. Libérer ces personnes sans accueil adéquat ne peut pas à proprement parler être nommé humain. Donc, elles restent dans les centres, où leur est offert un encadrement médical jusqu'à ce que la solution la plus adaptée soit trouvée. 3. Le recrutement de personnel supplémentaire a démarré. Il a été décidé le recrutement de 57 membres de personnel dans le cadre de l'humanisation des centres : entre autres 5 psychologues, 10 enseignants, 27 éducateurs, 8 assistants sociaux et 6 infirmiers. Un certain nombre est déjà en service. Au total 29 assistants sociaux, 57 éducateurs et 19 infirmiers seront en service dans les 5 centres en 2007. En outre, plusieurs projets d'amélioration sont en cours pour continuer d'humaniser les centres et pour offrir un meilleur encadrement aux différentes catégories de résidents. On peut difficilement dire que l'humanisation des centres est une fausse promesse. 4. Encouragement au départ volontaire. Enfin, l'autorité veut que les illégaux et demandeurs d'asile déboutés quittent le territoire volontairement, tant au départ des centres ouverts, que des communes en les incitant par exemple par le biais de l'Organisation Internationale des Migrations. Toutefois, certaines personnes refusent énergiquement de quitter le pays. Il n'y a alors pas d'alternative que l'écrou de ces personnes, parmi lesquelles des familles. L'Office des Etrangers envisage de limiter le plus possible la durée du séjour. Ce sont les intéressés qui prolongent parfois leur séjour en refusant toute coopération ou en opposant une résistance farouche à l'aéroport. REMARQUE : dans le communiqué de presse de MSF il est fait mention au du cas concret d'un résident souffrant du syndrome de stress post traumatique. L'intéressé est arrivé à la frontière mais a finalement été autorisé à entrer sur le territoire afin de lui offrir un encadrement psychologique adapté. Cette personne a disparue entre-temps de l'adresse de son lieu de résidence sans la moindre communication et sans que la thérapie entamée fut suivie. |
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